
AU PAYS DES MERVEILLES:
Au pays des merveilles
Certaines heures glissent lentement
Comme tes lèvres sur ma bouche
Que je touchais tel un revenant ayant tout raflé
De nos amours inachevées.
De ces esprits libérés
Aussi profonds que trop calmes
Des petites fleurs du désert
Nomades et si avides d'imaginations
Poussant sur nos mots les plus doux.
Pour qui rien ne faiblit
Lovés en contrebas des ponts
Au milieux des feux des cascades
Que renouvellent les bouillottes
Délaissées aux mois chauds.
Déversées dans les eaux
Gelées, trop révulsées
Par les défis, les enjeux
Imposés parfois aux pleines saisons
A en perdre la raison.
Au pays des merveilles
Improbables artistes fous
Démêlant toutes les symphonies
Au credo, des escales des romantiques
Je sais que tu existes.
Et, tout commence ici
Comme un nulle part, un ailleurs, un là-bas
Dans le souffle de nos anges
Qui ramène le réel sur la terre ferme
Aux idées bien ternes.
Oser partir pour plus loin
Là où l'on ne sais pas ce qui viendra après
Après ce qui s'écrit et se compte
Et qui simplement nous ensorcellera
Dans les nuages du renouveau matin.
Et, à cet endroit même
L'inconscient entraîne le cœur
Qui se pâme d'indigo
En rouge passion sans retour
Pour trouver le culte des rivages.
Au pays des merveilles
Dans les précieux sésames des anciens
Et les ruines médiévales en cathédrales
Jusqu'au firmament des fenêtres
Que le moderne fait voyager.
Il y aura au delà des cieux
A tanguer et espérer
Que l'on caresse les cuirasses
Sans tomber, sans se tuer
Pour une envie d'impatience.
Qui prend dans tout le corps
Des alizés aux barrières de corail
Que l'on chérit et désire
A bord de bateaux ivres
Dansant et s'accaparant le temps.
Et les dédales à révéler
Au monde resté en cale
Symbolique des pensées pures
Qui se mettent à délirer
Pour passer un dernier coup d’exil.
Tous droits réservés: Caroline Becker/Hugues Facorat Edition.
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