LE TOUR DE FRANCE:

Terre de passage, de libertés
De caractères en lettres capitales
Un peu trop franche quand on l'attaque
Quand on marche sur ses espaces.

Et si l'on voit plus loin que l'Asphalte
Les côtes et tous les intérieurs
On restera plus qu'en profondeur
Pour ne jamais, jamais l'éviter.

Et, je fais le tour de France
De ses monts, de ses vallées
De ses coulées de rivières
Qui m’appellent, toujours m’appellent.

Plus rien n'a d'importance
Juste vivre dans tes bras
Te revoir en face à face
Sans détours, aucun détour.

Il y a tant à découvrir
En enlevant toutes les couches
Tout ce qui t'enterre, qui m'atterre
Petit à petit, au fur et à mesure
Prendre le temps de se mettre à nu.

De voir plus loin, plus loin qu'hier
Nos failles et nos misères
Le sel et l'éphémère
Qui passent, passent sur nos peaux.

Et, je fais le tour de France
De ses monts, de ses vallées
De ses coulées de rivières
Qui m'attirent jusqu'à elles.

Plus rien n'a d'importance
Juste vivre dans tes bras
Te revoir en face à face
En délaissant tous les contours.

Je ne veux plus te salir
T'écraser, te maudire
Il y a plus que de simples percussions
Dans les lignes de nos mains.

Qui creusent, creusent les plus beaux dessins
A la postérité toute ta vérité
Qui ensorcelle et qui martèle
Nos plus belles fraternités.

Et, je fais le tour de France
De ses monts, de ses vallées
De ses coulées de rivières
Et je me noie en elles.

Plus rien n'a d'importance
Juste vivre dans tes bras
Te revoir en face à face
Pour que plus rien jamais ne nous contourne.

Tous droits réservés: Caroline Becker/Hugues Facorat Edition. 

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